À 27 ans, Léonie traverse une période de doutes. Artiste, chanteuse multi-instrumentaliste, professeure de musique… elle a déjà mille vies, mais un sentiment persistant : « Je ne sais rien faire d’autre que chanter ». Face à ce questionnement profond, elle décide d’intégrer le programme Mentorat by Léo.
C’est là qu’elle rencontre Ali Abderemane Cheikh, consultant en étude et analyse du marché de l’emploi et des métiers, habitué à produire des baromètres pour des décideurs… mais en manque d’accompagnement humain. Ce mentorat sera pour tous les deux bien plus qu’un simple suivi : une rencontre qui ouvre des voies nouvelles.
Quand les parcours se croisent
Pour Ali, ce mentorat est une première. Il se souvient : « Je voulais retrouver ce liant, cette utilité concrète que j’avais quand je donnais des cours de soutien à domicile. »
Son métier de consultant l’amène à travailler avec des dirigeants, des ministères, mais rarement à accompagner directement quelqu’un dans son quotidien. Mentorer, c’est pour lui un retour à l’essentiel.
Léonie, elle, arrive avec beaucoup de retenue : « J’avais l’impression que ma vie n’intéressait personne et que personne ne pourrait m’aider. » Musicienne sans bac à cause d’un quiproquo administratif, passée par une formation professionnelle en musique, et désormais intermittente toujours passionnée… elle est en pleine recherche de stabilité. Et surtout, en quête d’une place où elle se sentirait légitime.
La rencontre entre les deux est immédiate : un mélange de pragmatisme, d’écoute et de douceur.
Défricher, structurer, remettre en mouvement
Dès les premières séances, Ali propose un accompagnement très concret, étapes après étapes : « Au départ, il a fallu tailler les ronces : ses questions, ses envies, son brouillard. Puis chaque semaine on ajustait. »
Léonie confirme : « De semaine en semaine, Ali m’a mise en action. »
En parallèle de son suivi Pôle Emploi, elle resserre progressivement son projet : viser l’intermittence pour retrouver une autonomie financière. Résultat : elle postule à une annonce, décroche un poste à temps partiel, et travaille depuis presque un an dans un cadre qui correspond à ses objectifs immédiats.
Le déclic ? « Dès que ça s’est débloqué, tout est allé très vite » explique le binôme, tous deux fiers du chemin parcouru en quelques mois seulement. Après l’embauche, le mentorat évolue naturellement vers un travail plus psychologique : reprendre confiance, sortir de la peur, accepter de se sentir légitime.
Ali utilise l’image du labyrinthe : « On peut passer par plusieurs chemins, l’essentiel c’est d’arriver. »
Une transformation intérieure
Ce mentorat marque un tournant dans la vie de Léonie : « J’ai appris l’autonomie, la gestion, l’assurance. J’ai 27 ans mais j’avais encore du mal à me le dire, aujourd’hui je me sens adulte. » Elle raconte avoir relu entre chaque rendez-vous les notes prises, les encouragements d’Ali, et surtout une phrase clé : « C’est le chemin qui compte, pas la destination. Si ce n’est pas le métier de ta vie, ce n’est pas grave ! Au moins tu te seras prouvées que tu es capable de postuler. »
Ali, de son côté, découvre un accompagnement qui le touche profondément :
« J’ai appris qu’on a tous besoin d’un phare quand on est dans le brouillard. On ne s’en sort pas seul. »
Ils construisent ensemble un lien rare : exigeant, bienveillant, et profondément humain. Et le hasard a ajouté sa touche : Léonie s’apprête à sortir une chanson qu’elle a écrite il y a quelques années… et qui s’appelle Ali. Une chanson sur quelqu’un qui conseille, rassure, éclaire. « On ne se connaissait même pas quand je l’ai écrite. »
Une rencontre qui laisse une empreinte durable
Aujourd’hui, Léonie envisage déjà un futur mentorat, axé sur un nouveau projet : créer sa propre entreprise, pour gagner encore en autonomie dans sa pratique artistique professionnelle.
Ali, lui, est prêt à recommencer : « C’est formidable de voir quelqu’un reprendre confiance. J’aimerais revivre une expérience comme celle-ci. »
Avant de clore leur parcours, chacun a tenu à adresser un dernier message à l’autre.
« Merci de m’avoir acceptée telle que je suis. La personne que tu as été pour moi à ce moment-là de ma vie ça a été très important. Tu m’as aidée à faire le tri entre tout ce qui m’entourait. Tu n’as rien fait à ma place, tu m’as juste poussée à le faire moi-même et j’en suis extrêmement reconnaissante. » – Léonie
« Bravo à toi. Je t’ai vue avancer, prendre ta place. Je suis tes projets, et je suis fier de toi. » – Ali
Un binôme intense, court mais profondément transformatif. Une illustration parfaite de ce que permet le mentorat : retrouver sa voie, retrouver sa force… et parfois, réapprendre à croire en soi.
« Être soi-même, c’est déjà assez » : leurs conseils aux futur·es mentor·es et mentoré·es
S’ils devaient donner un conseil à celles et ceux qui hésitent à franchir le pas, Ali et Léonie sont unanimes : inutile d’être « prêt », expert, ou exceptionnel. « Il suffit d’être soi-même », répète Ali. Selon lui, le mentorat n’exige ni super-pouvoirs, ni compétences extraordinaires : juste l’envie sincère de partager, d’écouter, et de cheminer à deux.
Léonie abonde : « Le mentor accompagne la personne dans sa globalité, pas seulement son projet. Pour le mentor comme pour le mentoré, être soi-même, c’est déjà assez. »
En somme : pas de posture à adopter, pas de rôle à jouer : simplement deux personnes qui se rencontrent, s’écoutent et avancent ensemble. Un principe simple, mais puissant : le mentorat fonctionne quand chacun arrive tel qu’il est, avec ses forces, ses doutes, et sa volonté d’avancer.
Pour découvrir le travail de Léonie en musique, rendez-vous sur Instagram @chaplin.popmusic ou sur toutes vos plateformes d’écoute en cherchant « CHAPLiN »
Découvrez un autre parcours d’accompagnement réalisé avec Mentorat by Léo, celui de Maëla et Kevin !





