À l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école, la Fédération Léo Lagrange réaffirme son engagement pour la prévention, la détection et la lutte contre toutes les formes de harcèlement en milieu scolaire et périscolaire.
Une mobilisation nationale et locale
Actrice majeure de l’éducation populaire, la Fédération Léo Lagrange déploie chaque année des centaines d’actions de sensibilisation dans les écoles, collèges, lycées, clubs sportifs… En 2024, plus de 400 interventions ont été menées dans 200 établissements, touchant près de 10 000 jeunes à travers tout le territoire.
Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche globale visant à développer l’empathie, la solidarité et la responsabilité collective face au harcèlement et au cyberharcèlement.
Des outils et approches innovants
Pour prévenir le harcèlement dès le plus jeune âge, la Fédération Leo Lagrange propose :
- Le programme “Les Petits Citoyens” pour les 7-11 ans, avec des supports ludiques (livrets, vidéos, jeux, affiches) intégrés au dispositif national pHARe – “Non au harcèlement”.
- Des escape games, jeux-débats et ateliers participatifs dans les collèges et lycées, permettant aux jeunes d’aborder les enjeux du harcèlement et du cyberharcèlement de manière concrète et participative.
- Des formations dédiées aux enseignants, animateurs, personnels éducatifs et parents, afin d’identifier et d’agir face aux situations de harcèlement.
La recherche au service de l’action
En partenariat avec l’Université Toulouse Jean Jaurès, la Fédération mène une recherche-action pour mieux comprendre le ressenti des adolescents, analyser les dynamiques relationnelles et adapter les interventions et les méthodes de sensibilisation des professionnels de l’éducation et de l’animation. Cette étude contribue à renforcer l’expertise collective sur les comportements de harcèlement et leurs leviers d’évolution. Le rapport final est attendu pour fin 2025.
Un engagement partagé
Léo Lagrange agit aux côtés de l’Éducation nationale, des collectivités territoriales et d’un réseau associatif dense. Ensemble, ces acteurs déploient des actions coordonnées pour faire de la lutte contre le harcèlement scolaire une priorité éducative nationale.
« L’approche individuelle du surveiller et punir est réductrice et insuffisante. Le harcèlement est un phénomène qui doit être compris et analysé dans un cadre plus collectif et systémique, en évitant d’essentialiser les figures du « harceleur et de l’harcelé », Guillaume de Chazournes, chef de projet adolescence pour la Fédération Léo Lagrange.




