Marion Marzullo est auxiliaire de puériculture dans le pays de Gex, et travaille actuellement à la Crèche A petit pas de Cessy (01). Elle a démarré dans la petite enfance il y a une dizaine d’années, soit une jeunesse sans cesse passée au contact des plus jeunes. Elle compte bientôt se lancer dans l’obtention d’une validation des acquis de l’expérience (VAE) d’éducatrice de jeunes enfants, afin de poursuivre son perfectionnement et son expérience auprès des plus petits.
Un parcours dédié à la petite enfance
Le contact avec les enfants, Marion considère l’avoir eu très tôt. Ce n’est pourtant pas tout de l’avoir, il s’agit de l’entretenir, qui plus est lorsqu’on souhaite poursuivre dans ce domaine : « J’ai toujours eu un attrait auprès des enfants et pour le lien social. J’ai fait de nombreux baby-sitting, de la garde à domicile. J’ai passé un BEP Sanitaire et Social, puis un CAP en un an. Ensuite j’ai commencé à travailler auprès des personnes âgées, ou dans plusieurs structures avec des enfants ». Des structures telles que des centres aérés ou des accueils périscolaires près de Lyon, avant d’en intégrer d’autres, cette fois rattachées à la fédération Léo Lagrange.
Cette dernière lui a permis de développer et de diversifier son champ de compétence, en lui proposant de l’accompagner sur plusieurs compléments de formation en interne : « La fédération a subventionné ma formation d’auxiliaire de Puériculture en 2021/2022 que j’ai obtenue en juillet 2022. Elle propose de nous accompagner dans l’obtention de nombreuses formations, centrées par exemple sur les neurosciences, un domaine qui m’intéresse, ou encore une formation sur les massages pour bébés. ».
Un suivi étroit, intact et minutieux de l’enfant
La crèche A petit pas, où travaillent une douzaine d’encadrants, « ressemble à une vraie petite communauté lorsque les enfants arrivent ». Les journées de Marion en tant qu’auxiliaire de section auprès des « moyens-grands » (entre 15 mois et 3 ans) varient au jour le jour, ou se ressemblent, selon les activités proposées : « J’accueille le matin les familles et les enfants accompagnés de leurs parents. Ensuite je leur propose pour la matinée des activités qui peuvent leur plaire, mais dans lesquelles je peux toujours les observer : ainsi je peux voir, comprendre ce qu’ils veulent dire par le jeu, ce qu’ils veulent exprimer. Ensuite vient le temps du repas, puis la sieste. L’après-midi reprend avec de nouvelles activités, et j’aime privilégier des activités artistiques et créatives, avec de la peinture, de l’argile, du sable. Cela me permet de mieux dialoguer avec eux, parce qu’ils me sollicitent beaucoup, ils montrent, nous étonnent. Ça nous permet de voir déjà leurs émotions s’exprimer, s’incarner. La journée se termine par le goûter, puis par le départ des enfants. Notre objectif est d’individualiser au maximum le quotidien ».
Une VAE collective en interne
Ce suivi au plus près de l’enfant se conclut chaque année par un bilan avec les parents, toujours transparent et clair. Cette minutie dans l’accompagnement rejoint la continuité d’une conviction de plusieurs années, qui n’est sans doute pas prête de s’altérer pour Marion !
Pour preuve, la possibilité d’entamer une validation des acquis par l’expérience : « Léo Lagrange nous permet aussi de réaliser une VAE d’éducatrice de jeunes enfants, collectivement, avec d’autres salariés Léo, j’ai donc saisi l’opportunité cette année. Je démarrerai en janvier 2024 ». Il s’agit de la 3ème promotion de salarié.es Léo accompagné.es dans le cadre de cette VAE collective.
Une possibilité qui ouvre un nouveau champ des possibles, tout en perfectionnant ses acquis, et qui dit la dévotion de Marion pour son métier. Les petits n’ont pas à s’inquiéter des capacités de leurs encadrants !